Témoignage : Christiane Chauvin, adhérente depuis 2008, raconte son expérience de l’autopartage

Actualité publiée le 12/01/2018 | catégorie : Votre autopartage

Rencontrée fin novembre lors du salon Naturissima pour lequel elle nous a donné un coup de main sur notre stand, Christiane Chauvin est revenue sur son expérience à Cité Lib, qui a commencé il y a six ans.

Comment êtes vous passée à l’autopartage ?

A l’époque, j’avais encore ma voiture, pour moi, c’était la liberté. Et puis un jour j’ai déménagé dans un quartier où c’était impossible de se garer. Donc je n’utilisais plus que le tram pour aller au travail. C’est à ce moment que je suis allée vers l’autopartage. Une amie m’avait parlé de l’association Alpes Autopartage qui commençait à se développer à Grenoble.

Je me suis donc inscrite en 2008 et puis, comme ça me convenait très bien, j’ai vendu ma voiture. Je me suis ainsi retrouvée sans voiture personnelle. L’été suivant, pour les vacances, nous avons établi un forfait d’une semaine qui me permettait de parcourir 600 kilomètres, et j’ai pu partir à Saint Raphaël avec mes petites filles.

Vous avez donc connu Cité Lib au début de l’association, avant même la création de la coopérative. Racontez-nous !

A l’époque, c’était Daniel Faudry qui gérait les vingt-cinq voitures sur Grenoble. Il y avait seulement une secrétaire et puis la femme de Daniel qui venait donner un coup de main. C’était aussi facile de réserver, ça a toujours bien marché pour les usagers.

Cette association s’est ensuite développée de manière extraordinaire quand on a réussi à trouver des financements. Au début, on ne savait pas si ça allait perdurer, mais les gens qui adhéraient étaient optimistes et apportaient leur aide. Moi-même j’ai été à toutes les manifestations où il fallait du monde pour en parler. Je me suis sentie investie dès le départ.

L’association a explosé à partir du moment où des gens nous ont soutenus et ont pris des parts sociales.

Quel usage faites-vous aujourd’hui de l’autopartage ?

J’utilise Cité Lib une fois par semaine minimum. Je m’en sers uniquement pour aller en dehors de l’agglo car dans Grenoble j’utilise le tram, le bus et le vélo. Je vais faire quelques courses spécifiques, je vais au golf où en montagne pour des ballades. J’utilise les voitures de mon quartier à l’Aigle, Calmette, les Eaux Claires et Vallier ainsi qu’autour de la Caserne de Bonne : il y en a toujours une de disponible. Pour réserver, je ne prévois pas beaucoup à l’avance, en général le matin pour le jour même.

Qu’appréciez vous dans le service ?

L’avantage c’est que j’ai un grand choix de voitures et que je sais toujours où les garer. Quand j’ai besoin d’aller en montagne j’en prends une avec des pneus neige, je n’ai plus à m’occuper de la révision ou de l’entretien. Ce que j’apprécie aussi c’est de pouvoir prêter ma carte à mes deux fils lorsqu’ils viennent me rendre visite sur Grenoble.

Le fait de pouvoir voyager en train et de louer ensuite sur place [chez nos partenaires du réseau Citiz NDLR] , c’est génial ! Comme j’ai beaucoup de famille à Poitier et à Bordeaux, j’utiliserai bientôt ces véhicules.

L’autopartage a-t-il eu un impact sur votre quotidien ?

Oui, j’ai complètement changé ma façon de vivre. Désormais je vis beaucoup plus à l’échelle de mon quartier. Pour mes courses, je ne vais plus dans les supermarchés : je vais beaucoup chez les commerçants du coin et sur le marché. 

Maintenant que je suis retraitée, je fais partie d’associations du quartier où  je prends par exemple des cours d’espagnol. J’ai trouvé un garage mais uniquement pour y ranger mon vélo et mes affaires de golf : plus de voiture ! Je n’ai pas très envie d’en racheter, de toute façon je sais que ça me reviendrait plus cher.

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